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Les freebox sont les équipements livrés par Free en zone de dégroupage partiel. Les ordinateurs reliés à ces équipements disposent chacun d'une adresse IP fixe.
Ces adresses sont réparties dans des plages d'adresses correspondant aux différents DSLAM (équipements de liaison de Free) des répartiteurs (NRA) concernés par le dégroupage. Il est donc aisé de suivre l'évolution du déploiement par répartiteur en testant (par des "ping") la présence d'ordinateurs ayant les adresses recherchées.
La méthode a deux limites
:
- le test étant lancé peu souvent, beaucoups d'ordinateurs opérationnels
sont en fait arrêtés et ne répondent pas au test.
- une partie des ordinateurs sont munis de logiciels de filtrage bloquant les
requêtes effectuées : ils ne seront jamais détectés
par le test.
L'estimation du nombre de connexions dégroupées opérationnelless peut être effectuée à partir des résultats obtenus.
Evolution de la méthode à partir de décembre 2003
La méthode utilisée depuis avril 2003 est un peu modifiée depuis décembre 2003.
En effet, la baisse des détections pendant la période des "fêtes" s'est traduite par une baisse relativement nette des estimations, alors que la méthode devrait neutraliser ce type d'évolution. En fait, la baisse n'est pas homogène d'une ville à l'autre (la baisse est par exemple plus importante à Paris qu'à Lille - voir les graphiques ) et le coefficient calculé sur trop peu de dslam n'augmente pas assez pour compenser la baisse du nombre de détections.
L'évolution mise en place
est la suivante :
- pour chaque NRA, seul le
dernier dslam ouvert n'est pas considéré comme "saturé"
- pour les autres dslam (N) le nombre
de connexions moyen est estimé à 360 (384 - 6% d'anomalies et
de résiliations récentes)
- le coefficient C est calculé
à partir de ces dslam et permet d'estimer le nombre de connexions par
dslam pour l'ensemble.
N = (Nb de dslam
- Nb NRA)
C = 360 / (nb total de connexions détectées sur les N Dslam
/ N)
L'ensemble des estimations
de décembre 2003 ont été recalculées selon ces nouvelles
règles.
A fin décembre N était égal à 350 pour 510 dslam
au total et 160 NRA (N représente 68 % des dslam) .
Méthode appliquée
à partir d'avril 2003 :
(utilisée pour l'estimation globale et pour la page NRA
et DSLAM )
Les IP sont détectés
2 fois par jour (fping) vers 19h et 21h, les 2 résultats du jour sont
cumulés et dédoublonnés. Il n'y a pas de cumul d'un jour
à l'autre pour éviter les résiliations et les différences
de résultats entre les Dslam ouverts depuis longtemps et ceux qui sont
plus récents.
Certains Dslam étant saturés,
il servent alors 384 abonnés (capacité maximale des Dslam utilisés
par Free).
Pour effectuer l'évaluation du nombre réel de lignes dégroupées,
on relève alors le nombre de connexions moyen pour les N Dslam en ayant
le plus, et on calcule le coefficient :
C = 384 /(nb total de connexions détectées sur les N Dslam / N)
Selon les jours ce coefficient varie entre 2,8 (en semaine) 3,5 (les WE), voire plus (l'été): le test détecte donc environ 30 à 35% des connexions opérationnelles.
N est augmenté au fur et à
mesure de la croissance du réseau pour rester représentatif du
nombre de Dslam saturés : N était égal à 8 en mai, à 20 en juillet.
A partir de septembre N est une fraction du nombre de dslam avec connexions : 15% en septembre,
27% depuis fin octobre après calage de la méthode.
Le total des connexions est évalué en multipliant ce coefficient par les nombres de connexions observées lors du test quotidien (par Dslam et total).
Cette méthode suppose que
la proportion d'ordinateurs répondant au test est la même pour
l'ensemble des sites, ce qui n'est pas du tout certain : on se connecte peut
être plus à Montmartre qu'à Auteuil, ou l'inverse !. Cela
reste donc une estimation avec une marge d'erreur importante (+/- 10 % ?).
On utilise N Dslam pour le calcul du coefficient pour avoir une bonne représentativité.
Ces N Dslam ne sont pas toujours les mêmes : aléas des connexions,
résiliations d'autant plus importantes que le Dslam est ancien ...
Méthode appliquée
avant avril 2003
(utilisée pour les pages : évolution
du déploiement par tranches d'adresses IP et évolution
du déploiement par DSLAM )
Différentes considérations
(renseignements fournis par Free en début de déploiement, nombre
maximum de connexions - 2x192 -disponibles par DSLAM ) permettent d'estimer
un coefficient entre 2 et 3 pour passer des IP détectées au nombre
de freebox opérationnelles. Les IP détectées sont conservées
tout au long des tests, les résultats sont fournis en cumul.
Plus les tests sont répétés dans le temps, plus le coefficient
diminue (exemple : plus de 140 IP vues sur 192 sur certains DSLAM). Au début
des tests le coefficient devait plutôt être de 3, voire plus.
Une conclusion incidente : moins d'un ordinateur sur 2 filtre les pings : 124
Ip vues sur 192 ... sur les DSLAM les plus avancés.
page mise à jour le 4 janvier 2004